"Believe me. Nothing is trivial."
La pensée de l'instant s'effrite sur la pierre des sables. Ensemble les scintillements de lointaines nébuleuses irisent l'éphémère. Un cri écorche le silence. Personne n'effleure l'idée, l'idée même d'un aveu. Que pourraient-ils avouer, ces enflammés de l'oubli ? Et ailleurs un monde vit, qui hurle et se débat, qui fourmille et se délite.
Laissez-moi, ô laissez-moi, atteindre d'autres rivages, où l'aurore a un parfum de lilas, où l'herbe frémit sous des caresses impalpables, où les murmures se font vagues mouvantes. Laissez-moi naviguer dans ces forêts de songes, cueillir les fleurs de l'espérance, goûter la saveur d'un souffle errant.
Mais la nuit seule répond à la fugace, abrite ses angoisses, tricote ses rêveries. Et dans un froissement d'ailes déliées, elle vole vers d'autres cieux, avide d'un repos vide de sanglots.
Laissez-moi, ô laissez-moi, atteindre d'autres rivages, où l'aurore a un parfum de lilas, où l'herbe frémit sous des caresses impalpables, où les murmures se font vagues mouvantes. Laissez-moi naviguer dans ces forêts de songes, cueillir les fleurs de l'espérance, goûter la saveur d'un souffle errant.
Mais la nuit seule répond à la fugace, abrite ses angoisses, tricote ses rêveries. Et dans un froissement d'ailes déliées, elle vole vers d'autres cieux, avide d'un repos vide de sanglots.