"Pas de réponse. Mon âme serait-elle morte?" (Baudelaire)

Ame, mon âme...
Tu t'évades dans le crépuscule, tu t'effeuilles dans l'aurore, tu t'abandonnes dans la neige, tu t'effrondres dans la cendre.
Ame, mon âme...
Je m'éveille à la faveur d'un astre silencieux, je m'abime dans la contemplation d'horizons brumeux, je m'ouvre à des arbres mystérieux, je m'écorche sur la flamme de l'esprit.
Ame, mon âme...
Nous marchons à l'orée de murmures symboliques, nous parcourons des
forêts de sens et d'essences, nous frémissons face à l'écho de miroirs insensés, nous échangeons des souffles pétrifiés.
Ame, mon âme...
Dis-moi...

